Législation informatique et protection des données

Outre la législation spécifique à l’hébergement des données de santé (HDS), le développement de l’informatique et d’Internet ont conduit le cadre juridique français à s’adapter afin de répondre aux impératifs de protection des données. La cyber malveillance ayant fait son apparition, obligeant la création de logiciels de sauvegarde sécurisée. NeoBe Santé dispose de nombreuses options de préservation des informations.

Quel cadre juridique pour lutter contre la cybercriminalité ?

Les premières lois

Les activités en relation avec l’informatique et les nouvelles technologies ont été pour la première fois légiférées le 6 janvier 1978 avec la loi dite « Informatique et Libertés ». Le piratage informatique, et de manière plus large la cybercriminalité, fait l’objet d’un acte législatif le 5 janvier 1988 avec la loi Godfrain, du nom du parlementaire à l’origine de cette initiative. Elle a posé les bases de la protection législative en France face au risque juridique, et informatique, encouru en cas d’attaque contre les réseaux et appareils.

Le RGPD

Le Règlement Général de Protection des Données constitue une réglementation européenne chargée d’uniformiser le traitement des données sur le sol européen. À l’impact supranational, il peut s’appliquer uniformément sur tout le territoire européen. Ainsi, ce règlement se veut dans la lignée de la loi française « Informatique et Libertés » de 1978, organisant l’utilisation des données informatiques sur le sol français. Il se compose de trois axes principaux :

  • Les droits des personnes ;
  • Faire prendre conscience aux acteurs de la sensibilité des données ;
  • Augmenter la coopération entre les autorités de protection des informations.

Ces lois et règlements répondent aux besoins croissants de sanctionner les infractions commises sur le vol des données et le non-respect de la propriété informatique.

Cyber malveillance, vol de données : quelles sanctions ?

La cyber malveillance et le vol de données peuvent prendre de nombreux aspects. Ainsi, l’hameçonnage (phishing), les rançongiciels (ransomware), la défiguration de sites internet autant que l’arnaque au faux support technique sont quelques-unes des formes de cet abus.

L’hameçonnage

Le phishing prend généralement la forme d’un message (SMS, mail…) envoyé à une tierce personne afin qu’elle dévoile ses données personnelles, voire bancaires. Selon le caractère précis de cette infraction, les responsables peuvent encourir des peines d’emprisonnement et de fortes amendes. Par exemple, la collecte de données personnelles par un moyen frauduleux peut entraîner jusqu’à 300 000 euros d’amende et 5 ans d’emprisonnement.

Les rançongiciels

Ces dispositifs informatiques revêtent la plupart du temps la forme de logiciels qui bloquent l’accès à l’ordinateur ou à certaines données des victimes de cyber malveillance. Afin de débloquer la situation, elles doivent payer une « rançon » pour récupérer le plein usage de leur machine.

Cette pratique frauduleuse relève de l’extorsion de fonds et se voit passible de sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende.

La défiguration de sites internet

Cet acte, exposant à un risque à caractère juridique et informatique la « victime », consiste à modifier l’apparence d’un site internet par le changement de couleur ou encore l’ajout de messages, symbolisant le piratage de ses données. Ce délit peut entraîner de lourdes conséquences pour l’avenir du site internet.

Les peines encourues vont de deux à sept ans d’emprisonnement et le coupable s’expose au paiement d’une amende de 60 000 à 300 000 euros.

L’arnaque au faux support technique

Ce type d’escroquerie, « tech support scam » en anglais, a pour objectif de pousser la victime à contacter un faux support technique. Lors de cet échange, les criminels spécialisés en cyber malveillance essaieront de la convaincre de payer un soi-disant dépannage informatique, d’acheter des logiciels inutiles, etc.

Selon que l’infraction relève de l’escroquerie, de l’extorsion de fonds ou de l’atteinte à un système de traitement automatisé des données (STAD), le risque juridique encouru, dû au délit informatique mené, pour le coupable prendra un aspect différent.

L’escroquerie est passible de cinq ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende. Quant à l’extorsion, elle peut être sanctionnée par sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende.

Un logiciel contre les atteintes informatiques : NeoBe Santé, logiciel de sauvegarde en ligne

Qu’est-ce que NeoBe Santé ?

NeoBe Santé est un logiciel, développé par la firme DropCloud, visant à préserver les données-clés d’une entreprise, d’un organisme, etc. Il procède à des sauvegardes par chiffrement AES256, permettant une sécurisation complète des informations. Ce logiciel est plébiscité par de nombreuses entreprises afin de protéger leurs données vitales, et se prémunir de tout risque juridique et informatique.
Fonctionnant sous Windows et Mac, NeoBe Santé stocke les informations de ses clients dans des Data Centers situés en France. L’utilisation de ce logiciel n’est pas conditionnée à un matériel informatique au prix élevé. Le tarif de l’abonnement dépend de l’espace de stockage désiré. De plus, son installation est très rapide et intuitive.

Un système de sauvegarde performant

NeoBe Santé constitue une solution de premier choix pour sauvegarder et préserver l’intégrité de vos données. Il est possible de procéder à des restaurations partielles ou totales 24h/24 et 7j/7. Il existe la possibilité d’effectuer une restauration Express sur disque dur. Cette modalité est couverte par une assurance du groupe « Allianz ».
Quels sont les différents types de sauvegarde que propose NeoBe Santé ?

  • La sauvegarde différentielle. Elle prend uniquement en compte les informations ajoutées ou modifiées suite à la dernière conservation des données.
  • La sauvegarde différentielle incrémentale. Elle ne cible que certaines parties de documents.
  • Le Versioning des sauvegardes. Ce procédé dispose d’un grand succès chez les clients de NeoBe. Il donne la possibilité de réaliser plusieurs backups d’un même document.
  • La sauvegarde des fichiers ouverts. Cette fonctionnalité est très intéressante en cas de coupure électrique inopinée ou encore en cas de fermeture involontaire des fichiers.

NeoBe représente un acteur important de la conservation des informations confidentielles. Il met à la disposition de ses clients des outils performants, prodiguant une sécurité accrue de leurs données, et leur évitant au maximum tout risque juridique et/ou informatique.

Published On: 26 mars 2019 / Categories: NeoBe Santé, Sécurité des données /

About the Author: Olivier CARRE